Tous unis contre la haine


Semaine contre le racisme et l’antisémitisme 21 mars 2022

Analyse de quelques articles de presse sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ⬇️

Par Corentin, Jade, Marilou et Noa.
Ingénieur du son Guénolé
Musique MaxKoMusic – Ode To The Winners


Le racisme n’est pas une opinion : ce que dit la Loi ⬇️

Par Marilou et Noa
Ingénieur du son Guénolé
Musique MaxKoMusic – Ode To The Winners

Cher Frère blanc de Léopold Sédar Senghor

Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,

Qui est l’homme de couleur ?

Par Akiraha, Goundoba, Mia et Nour. Musique Cobra par Tristan Lohengrin.
Par Camille, Corentin, Inès et Martin. Musique Sleep de Scott Buckley

Dans mon village, chanson de Joséphine Baker

Dans mon village
J’élève tendrement
Dans mon village
Cinq tout petits enfants
Cinq orphelins, d’ici, de là
Qui s’ennuyaient, seuls, ici-bas
Et j’ai voulu qu’ils soient choyés
Dans un foyer
Dans mon village
Tous cinq ils m’aimeront
Dans mon village
Tous cinq ils grandiront
Et comme moi, je sais qu’un jour
Ils chanteront “J’ai deux amours”
Ce beau village, et puis celui
De leur pays
L’un d’eux est couleur de la nuit, les deux autres sont de celle du jour, le quatrième est couleur de sang, et le dernier est couleur du soleil, mais tous les cinq sont mes enfants, et mon cœur de maman les aime tous autant.

Si mon village
Pouvait servir un jour
De témoignage
Et symbole d’amour
Si tous les gens, d’ici, de là
Si tous les peuples ici-bas
Sans s’occuper
De leur couleur
N’avaient qu’un cœur
Tous les villages
Alors seraient heureux
Tous les visages
Alors seraient joyeux
Et peu à peu, le monde entier
Serait meilleur et deviendraitUn grand village où tous les hommes s’aimeraient

Par Arthur, Ely, Lucas et Ronelle. Musique The dark woods de Clone me twice

Le chant des marais, paroles et musique : détenus du camp de Börgermor (guerre de 1939-1945) 

Loin dans l’infini s’étendent   
Les grands prés marécageux   
Pas un seul oiseau ne chante   
Dans les arbres secs et creux.  
Oh ! terre de détresse
Où nous devons sans cesse   

Piocher ! Piocher. Piocher.  

Dans ce camp morne et sauvage 
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert.  
Oh ! terre de détresse
Où nous devons sans cesse 

Piocher ! Piocher. Piocher.  

Bruit de chaînes, bruit des armes 
Sentinelles jour et nuit
Et quitter peur, et larmes
La mort pour celui qui fuit.  
Oh ! terre de détresse 
Où nous devons sans cesse

Piocher ! Piocher. Piocher.  

Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Libre alors dans ma patrie
Je dirai tu es à moi.  
Oh ! terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse

Aimer ! Aimer – Aimer.